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Deux œuvres du début du 20ème siècle récemment acquises

Actualité des collections

En cette période de fermeture annuelle au musée du Faouët, l’équipe du musée et ses partenaires sont aux petits soins avec la collection du musée, entre restaurations et acquisitions. Nettoyage, bichonnage, rafraîchissement ou interventions plus poussées, des œuvres issues des collections faouétaises profitent en effet ce moment de campagnes de restauration; à l’image de ce portrait réalisé par Arthur Midy et récemment restauré. D’autres sont récemment venues enrichir les collections du musée du Faouët, dont deux belles acquisitions d’œuvres du début du 20ème siècle que nous vous présentons ci-dessous.

 

Le Bas-Faouët – huile sur toile de 1922 de Léopold CHAZAL

Le peintre Léopold CHAZAL (1873-1950), déjà représenté dans la collection du musée du Faouët par le Village de Saint-Fiacre, Le Faouët, le sera désormais doublement avec cette très jolie huile sur toile qui vient d’être acquise. Elle représente une scène de vie dans Le Bas-Faouët, en contrebas de l’église paroissiale : deux femmes sont en pleine discussion ; à proximité, un Faouétais est assis devant sa maison tandis qu’une mère remonte la rue avec son bébé dans les bras. La composition est travaillée : les lignes architecturales se répondent, les touches de peinture sont tantôt lisses, tantôt épaisses, selon l’effet de matière recherché, la lumière est délicate et contraste harmonieusement avec les ombres roses portées sur le sol. A titre d’anecdote, la maison aux escaliers en pierre, qui a aujourd’hui disparu, était surnommée la « maison du crime ». Ses propriétaires proposaient leurs services pour tuer volailles et lapins…

D’abord installé à Troyes comme employé de bonneterie d’après son livret militaire, ce même document domicilie Léopold Chazal à Lorient à partir du 26 janvier 1920. Sociétaire de la Société lorientaise des Beaux-Arts, ce peintre autodidacte a régulièrement travaillé au Faouët. Sa production est, pour l’essentiel, d’inspiration bretonne, mais il est également présent dans la collection publique du musée d’art, d’archéologie et de sciences naturelles de Troyes avec la Place de la basse vieille tour à Rouen un jour de marché (1927).

 

Jeune femme du Faouët sur le pas de sa porte – aquarelle de 1908 de Charles William Bartlet

Sur cette aquarelle, qui vient d’être acquise dans une salle des ventes en Belgique, on découvre une jeune femme portant le costume local du Faouët et le capot noir caractéristique du pays. Elle est campée dans son intérieur. Derrière elle s’élève la cheminée tandis qu’à sa droite, on distingue un lit-clos. Cette aquarelle dévoile le talent de dessinateur de Charles W. Bartlett (1860-1940) , peintre voyageur, aquarelliste et graveur sur bois, connu surtout pour ses sujets inspirés d’Hawaï, d’Inde et des Pays-Bas et à la facture souvent japonisante.

Le peintre britannique est venu au Faouët en juillet-août 1907. Son passage dans la petite cité des peintres est évoqué dans une correspondance de Germain David-Nillet, un peintre ayant assidûment fréquenté Le Faouët au début du 20ème siècle. L’année dernière, le musée a également pu acquérir une œuvre de Bartlett mettant en scène des Bretons dans un cabaret. Les différents costumes représentés, dont celui du Faouët, laissent penser qu’il a également visité d’autres localités de Cornouaille.