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L’arrêt du projet de musée d’histoire maritime à Saint-Malo

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Kengo Kuma et associés

Mardi 8 juin, le maire de Saint-Malo, Gilles Lurton, a signalé par communiqué de presse que la ville de Saint-Malo « n’envisage pas de poursuivre » le projet de musée d’histoire maritime avec le cabinet d’architecture Kengo Kuma. Évoquée dans la cité corsaire depuis le début des années 2000, la création d’un musée, à Saint-Malo, avait été approuvée à l’unanimité par le conseil municipal en février 2017, sur le site des silos. Le projet du cabinet Kengo Kuma avait été retenu en février 2018 après un concours international de maîtrise d’œuvre auquel 126 cabinets d’architecture avaient répondu.

L’arrêt du projet est justifié selon Gilles Lurton par le coût estimatif des travaux trop important au vu du coût d’objectif proposé par la maîtrise d’œuvre, validé en 2019 par la maîtrise d’ouvrage. Cette augmentation du coût serait de 46 % selon le maire (passant de 14,4 à 21,1 millions d’euros), tandis que les maîtres d’œuvre et la presse spécialisée parlent d’une augmentation de 15 %, le coût estimatif étant à comparer au coût d’objectif de 18,3 millions d’euros, actualisé début 2021.

Une consultation de la Direction Régionale des Finances Publiques, demandée par la mairie pour réaliser une analyse financière sur le budget de la ville pour les cinq ans à venir est également mise en avant pour justifier la décision, « qui pourrait relever davantage d’un choix politique pas totalement assumé », selon le Moniteur.

De l’ancien maire Claude Renoult à la cheffe de l’opposition actuelle, Anne le Gagne, d’autres voix s’élèvent pour pointer un manque de volonté politique. Jean Bories, adjoint à la culture lors de la précédente mandature, dénonce un sabordage de la part du maire, qui avait adopté la délibération validant le projet en 2017, alors qu’il était encore dans l’opposition, puis avait réaffirmé le projet pour sa campagne en 2020. L’ancien élu met en avant le fait que le projet aurait pu être rediscuté, des appels d’offres relancés, des compromis trouvés, au lieu de ce choix radical et définitif. Il affirme que cette décision tranchée augure du fait que « plus jamais notre cité [Saint-Malo] ne pourra se doter d’un musée d’histoire maritime à la hauteur de son histoire prestigieuse ».

Gilles Lurton affirme dans le communiqué avoir « d’ores et déjà mobilisé son équipe et les services municipaux pour mener une nouvelle réflexion permettant de conserver un projet ambitieux, tout en veillant à maîtriser le budget de la Ville ». Un équipe mobilisée depuis plusieurs années déjà. Au-delà des 2,6 millions d’euros qu’a coûté le projet jusqu’alors, il en ressort un certain gâchis humain et une perte de temps et d’énergie pour toutes les personnes investies de près ou de loin depuis plusieurs années. Enfin, la ville de Saint-Malo, au patrimoine maritime incomparable et conservant des collections exceptionnelles, est désormais sans espaces d’exposition (la maison du projet ayant fermé le 15 juin) ni projet pour celles-ci.