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Le futur musée des beaux-arts se dessine au Château de l’Hermine

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À Vannes, un nouveau musée des beaux-arts se profile, discrètement mais sûrement, sur le site du Château de l’Hermine. Après avoir occupé des locaux à l’Hôtel de ville, au conservatoire, à l’Hôtel de Limur ou encore au Palais des Arts, le musée est installé depuis 1982 à La Cohue, lieu chargé d’histoire du centre-ville de Vannes. Il devrait intégrer, fin 2025, un autre lieu emblématique de la ville, l’Hôtel Lagorce, construit au 18ème siècle par le traiteur-pâtissier du même nom et dit “Château de l’Hermine” en souvenir de l’ancienne forteresse et résidence des ducs de Bretagne qui se trouvait là autrefois et dont il reste bien peu aujourd’hui. Ce projet devrait permettre au musée – entre autres – de doubler sa surface utile et d’avoir une visibilité et une accessibilité accrues, au cœur de la ville, renforçant l’attractivité de celui-ci.

Suite à la rédaction et à l’adoption en 2019 d’un nouveau projet scientifique et culturel, il était apparu que les projets, l’accessibilité, les propositions de médiation et les conditions de conservation du musée étaient contraints par les espaces de la Cohue, malgré la valeur historique des lieux. En avril 2021, le transfert au Château de l’Hermine était ainsi voté, suivi de l’installation d’un jury et du lancement d’un concours de maîtrise d’œuvre. 82 candidatures ont été présentées en réponse à cet appel, parmi lesquelles cinq ont été pré-sélectionnées, puis deux retenues, auditionnées par le jury. En mai dernier, c’est finalement le projet de l’agence espagnole Nieto-Sobejano qui a été choisi. L’agence a notamment participé aux projets du musée du Château de Moritzburg, et du musée de San Sebastian. Il sont associés pour ce projet à l’architecte Richard Faure, qui a déjà réalisés plusieurs projets publics à Vannes et au scénographe Adrien Gardère, connu notamment pour des réalisations au Louvre-Lens et, plus récemment, au musée de Cluny.

Le projet, qui passe par le restauration du Château de l’Hermine, a été notamment été apprécié pour son bel équilibre entre modernité et patrimoine historique, pour sa scénographie épurée, pour son accessibilité et son ouverture sur la ville ainsi que pour les espaces qu’il propose. Le musée doublera en effet sa surface utile, passant de 1300m² à 2700m² répartis entre espaces d’exposition permanentes, salle d’exposition temporaire, locaux administratifs, espace pédagogique, salle de documentation, espace de régie, d’atelier et de réserves, auditorium, café, librairie-boutique et accueil, le tout sur quatre niveaux entièrement accessibles aux personnes à mobilité réduite.

Dans cet écrin, le musée souhaite ainsi proposer une programmation ouverte sur un large public à partir des collections du musée (portraits, paysages, œuvre de Geneviève Asse), en lien avec le territoire du Morbihan et en réseau avec d’autres musées. Cette ouverture sur la ville et le territoire sera matérialisée par l’entrée principale qui se veut comme un espace de vie articulant boutique, cafétéria, cour intérieure et hall du musée, le tout accessible via une passerelle donnant sur les jardins du Château que longe la Marle, fleuve côtier vannetais.

17 millions d’euros seront investis dans cet important projet dans le cadre duquel la ville propose à chacun de contribuer via du mécénat, qui peut se traduire par divers moyens, pouvant être associés et pouvant donner lieu à des déductions d’impôts : dons numéraires, apports de biens, apports de compétences ou encore mise à disposition de personnel. Études préparatoire, marchés publics et programme muséographique seront réalisés en 2022/2023, puis viendront les travaux, d’une durée approximative de 2 ans, avant une ouverture estimée en fin d’année 2025 ! Pour commencer à patienter, il est possible de visiter les expositions René Seyssaud, d’une lumière à l’autre et Orée, Thomas Daveluy et Guillaume Lepoix, à La Cohue !