En 1856, pris par l’envie d’élargir ses perspectives d’avenir, Van den Anker déménage en France. Vers 1866, il choisit de consacrer sa carrière exclusivement à l’art. La Bretagne devient progressivement son thème de prédilection. À partir de 1869, il gagne Pont-Aven où il occupe une chambre à la Pension Gloanec. À la mort de Wylie, en 1877, il installe son atelier à l’étage du manoir de Lezaven jusqu’en 1883.
Cette composition est fidèle aux représentations de scènes bretonnes de l’artiste. Il s’agit d’une scène d’intérieur d’un grand réalisme, à valeur ethnographique : étude poussée des personnages, des accessoires et de l’ameublement, rendu virtuose des étoffes et des matières, soin particulier attaché au jeu des lumières, dans la grande tradition des maîtres hollandais.