Cheval vapeur : le podcast de l’écomusée des Forges et Radio Balises

Le "cheval vapeur" est une unité de mesure de la puissance née suite à la Révolution industrielle et qui fournit une équivalence entre la puissance d'un cheval tirant une charge et celle fournie par une machine de propulsion fonctionnant avec de la vapeur ou un moteur à combustion. "Cheval vapeur" C'est également le titre d'une très belle collection de podcasts proposée par l'écomusée des Forges d'Inzinzac-Lochrist et Radio Balises, radio basée dans la région de Lorient.
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podcasts présentés, qui s'intéressent à l'histoire du Pays de Lorient et de la Bretagne et font le lien entre la société rurale et le progrès industriel, en faisant intervenir chercheurs, historiens, journalistes ou encore professionnels du patrimoine. L'archéologie, les liens entre l'industrie et les forêts, l'aménagement du Blavet, l'histoire de la mendicité ou encore la présence de loups en Bretagne sont autant de sujets abordés par ce riche podcast, avec pour toile de fond les relations entre des histoires humaines, les évolutions de la société et les paysages, profondément bouleversées à la révolution industrielle. Une thématique tout indiquée pour l'écomusée des Forges !
Retrouvez tous les podcasts en accès libre sur le site de Radio Balises en cliquant ici !
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Captations de journée d’études – Collections maritimes et maritimité dans les musées bretons

La maritimité peut être définie comme un ensemble de savoirs concernant la terre et la mer, leurs interfaces et leurs relations, comme la variété des façons de s'approprier la mer. Dans le cadre de son projet de refonte, le musée de Saint-Malo souhaite questionner cette notion de maritimité, celle d'histoire dite “maritime”, et à travers cela, l'étendue des thématiques embrassées par le futur musée. Les relations entre terre et mer concernant de nombreuses collections
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muséales, notamment en Bretagne. Au-delà d'interroger ces notions, il s'agissait de donner un aperçu de la diversité des collections concernées dans les musés bretons, d'y révéler des caractères maritimes parfois peu évidents, de tisser ou renforcer des liens entre les collections et les structures autour de cette thématique. L'après-midi était consacré plus particulièrement aux collections d'archéologie sous-marine et à la visite de l'exposition temporaire Tous marins !. Retrouvez ci-dessous les captations vidéo des différentes interventions de cette journée.
Maritimité, paysages culturels maritimes et lieux de savoirs - Sylvain Laubé, enseignant-chercheur, Université de Bretagne Occidentale
Enseignant-chercheur à l'UBO, Sylvain Laubé s'intéresse à l'histoire des sciences et technologies de la mer ainsi qu'aux humanités numériques. Il travaille notamment sur le concept de maritimité appliqué à l'histoire du patrimoine et des artefacts, concept qu'il articule avec ceux de paysage culturel maritime et de lieu de savoir. Il introduisait ainsi la journée de manière réflexive en définissant et développant ces notions.
Collections maritimes en Bretagne : Quels domaines de collection ? Quels types de musées ? Quelle conscience de la maritimité ? - Table-ronde
Afin d'offrir un aperçu de la variété des types de collections concernées mais également des types de relations liant celles-ci à la mer - via un matériau, une fonction, un motif ; via l'histoire de l'objet, sa place de la collection dans une économie maritime etc. - nous vous proposons quelques focus sur des collections de musées du réseau.
• Le monde maritime en Bretagne : sujets et thématiques illustrés par les cartes postales du musée de la carte postale, Christelle Lamour
• Les types de relations à la mer à travers les collections d’art du 20ème siècle du musée des beaux-arts de Rennes, Claire Lignereux
• Coquillages marins du monde, herbiers d'algues du Morbihan et industrie gauloise du sel : la maritimité à travers les collections du musée d'histoire et d'archéologie de Vannes, Christophe le Pennec
• La maritimité à travers les collections textiles du Musée Bigouden, Solenn Boennec
Collections d'archéologie sous-marine dans les musées bretons : état des lieux - Table-ronde
Plusieurs musées bretons conservent des fonds issus de campagnes d'archéologie sous-marine. Sur la base d'une petite enquête réalisée par l'association, nous vous proposons un état des lieux de ces collections dans la région, ainsi qu'un portrait des principaux fonds d'archéologie sous-marine en Bretagne : du musée d'histoire de Saint-Malo, du musée des Phares et Balises / Centre national des phares, du musée d'art et d'histoire de Saint-Brieuc, du musée national de la Marine
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Un nouveau directeur à la Bintinais

L'écomusée de la Bintinais a accueilli cet automne un nouveau directeur en la personne de Romain Bourgeois, afin de remplacer Jean-Luc Maillard, parti en retraite. Conservateur du patrimoine, Romain Bourgeois a notamment travaillé précédemment au musée Gustave Courbet, à Ornans, à l'écomusée de la Bresse Bourguignonne et au musée d'arts et d'histoire d'Orange. Il aura notamment pour projets, avec l'équipe
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de l'écomusée, de mener la rénovation du parcours permanent et de création d'une halle du vivant, ainsi que de continuer à faire de l'écomusée un lieu d’éducation et de débat essentiel autour de problématiques de plus en plus prégnantes au sein de notre société : le développement durable, l'agriculture ou encore les liens entre nature et culture. Une prise de fonction qui arrive donc à point nommé avec l'ouverture récente de l'exposition Races bretonnes, une histoire bien vivante !, au cœur de ces problématiques. Bienvenue à lui dans ses nouvelles fonctions !
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Mélanie Thomas vers de nouveaux horizons

« Je ne savais pas qu’il y avait un musée sur l’île et c’était une découverte formidable de rentrer dans cet univers un peu sombre, avec ces optiques, cette lumière, je pense que je l’ai toujours, j’ai toujours cette même sensation que la première fois que j’y suis allée ». Mélanie Thomas ne se doutait pas, en découvrant le musée des Phares et Balises d'Ouessant au cours de vacances entre amis, qu'elle travaillerait pour celui-ci plusieurs années durant et qu'elle y
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mènerait de nombreux projets. Après avoir travaillé un temps avec la conservatrice Rose Legrand sur les collections du musée, Mélanie fut nommée responsable de la mission du Centre national des Phares en 2017. Elle part aujourd'hui vers de nouveaux horizons, toujours finistériens, mais un peu plus au nord, à Morlaix, en tant que directrice du musée de la ville.
Au cours de ces années consacrées aux Phares et Balises, Mélanie a eu la responsabilité de nombreux projets. Quatre expositions ont été réalisées sous sa responsabilité : Phare de Kéréon, un siècle dans le courant ; Phares dans la tempête ; 24 éclats par seconde, le phare au cinéma et Gardiens, à table !. Entre 2017 et 2021, elle a également conduit le projet du « Signal », centre d’interprétation consacré au patrimoine scientifique et technique des Phares et Balises également tourné vers la sécurité en mer et la navigation de demain. Celui-ci fut finalement arrêté lorsqu’il entrait en chantier sur le port de commerce de Brest.
En parallèle, Mélanie a piloté le projet de rénovation du musée des Phares et Balises d’Ouessant qui comprend la réécriture du parcours permanent et l'ouverture d'espaces jusque là inaccessibles au public : les anciens logements de gardiens, le bureau du maître de phare, la cour d’honneur mais surtout le phare du Créac’h lui-même et son chemin de ronde au panorama à couper le souffle sur l’île et l’océan. Elle a porté cette rénovation avec le souci constant de l’histoire du lieu, à la fois de travail et de vie pour les familles des gardiens, mais aussi en tant que musée ancré dans une tradition qui lui est chère, celle des écomusées défendue et inventée par Jean-Pierre Gestin, fondateur en 1988 du musée des Phares et Balises d’Ouessant : « La relation entre l’outil de travail et les hommes, on la retrouve de façon très forte avec ces objets qui étaient bichonnés, entretenus par les gardiens de phares ».
Responsable d’une rénovation c’est être garante d’un héritage. Mélanie a multiplié les hommages à l’histoire du musée, du phare du Créac’h et à Jean-Pierre Gestin : publication de Musée des Phares et Balises, une histoire ; créations sonores 30 ans, 30 histoires et Le Créac’h, monument d’histoires (en cours de diffusion).
Enfin, ce phare-musée est aussi intrinsèquement lié à sa collection, souvent décrite comme la plus belle d’Europe pour ce patrimoine des Phares et Balises. Le Département du Finistère est dépositaire de la collection historique des Phares et Balises, aujourd’hui du Secrétariat d’État chargé de la Mer, depuis l’ouverture du musée. Mélanie a œuvré pour que le Département en devienne affectataire, un pas de plus pour sécuriser le musée dans la gestion de ses collections, qui s'est considérablement enrichie sous la houlette de Mélanie : que ce soit du côté des beaux-arts avec l’acquisition de dessins, tableaux, photographies, esquisses des artistes Félix Benoît, Jean-Paul Jappé, Xavier de Langlais. Mais aussi des objets du patrimoine des phares liés notamment aux activités des fabricants d’optiques au tournant du 20ème siècle ou de la radio navigation.
Tout cela, sans oublier son souhait d'insérer le musée au sein d'échanges et de réseaux, celui de la Fems auquel le musée adhère désormais, et celui de Bretagne musées, auprès duquel elle s'engage avec conviction. Merci à elle pour cette énergie et ces compétences investies et dont bénéficiera désormais le musée de Morlaix !
 
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Captations de journée d’études – Spectacle vivant dans les musées et institutions patrimoniales

Musique, danse, théâtre, marionnette, cirque… les différentes formes d'expression du spectacle vivant sont de plus en plus présentes dans les musées et institutions patrimoniales. La diffusion, la production de spectacles et les résidences permettent notamment d'apporter de nouveaux regards sur les lieux et les collections, de s'ouvrir à d'autres publics, de tisser des liens entre patrimoines et créations contemporaines. Bretagne musées proposait le 17 octobre 2022 une
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journée d'études dédiée au sujet au musée de Pont-Aven. Retrouvez ci-dessous les captations vidéo des différentes interventions de cette journée.
Spectacle vivant en Bretagne : Quels réseaux de production et de diffusion ? Comment accueillir des artistes dans un musée ou un site non dédié ? Quelles transversalités entre les disciplines ? - Martin Roch, EPCC Spectacle vivant en Bretagne ; Julien Pion, Supermab
Spectacle vivant en Bretagne accompagne le développement de la diffusion et le rayonnement des équipes artistiques professionnelles de Bretagne : musique, danse, théâtre, marionnette, cirque ; pour la scène, la piste, la rue et l'espace public. Martin Roch, conseiller artistique à l'EPCC, nous a dresséun panorama des réseaux de production et de diffusion dans la région. Il est également revenu sur l'accueil des artistes -en résidence, en production, en diffusion- dans des sites non dédiés et les différentes étapes et modalités nécessaires à cela.
Supermab est un espace de coopération pour les musiques actuelles en Bretagne qui a notamment pour objectifs de favoriser le développement des pratiques liées aux musiques actuelles en région et de mettre en réseau les acteurs. Julien Pion, coordinateur de Supermab, nous présentera l'écosystème des musiques actuelles en région, évoquera les transversalités possibles entre nos disciplines respectives et reviendra sur les modalités et étapes nécessaires à l'accueil d'artistes et musiciens.
Formation “licence d’entrepreneur de spectacle” : retours d’expériences - Anne Belaud-de-Saulce, Musée national de la Marine de Port-Louis
Cette formation d'une semaine a pour but de permettre d'organiser des spectacles en coordonnant l’ensemble des aspects fondamentaux d’une production et en contrôlant les différentes phases du montage (contrats, budget, organisation technique, communication). Anne Belaud-de-Saulce a suivi cette formation récemment et nous a fait un retour d'expérience sur celle-ci.
Les musées et leurs collections comme sources d’inspiration et de création pour les artistes du spectacle vivant - Table-ronde
Le musée se fait parfois lieu d'inspiration et de création pour le spectacle vivant. Des projets artistiques et culturels faisant dialoguer collections, patrimoines et spectacle vivant permettent à ces domaines respectifs de s'enrichir mutuellement et donnent souvent lieu à des formes d'expression hybrides. Nous reviendrons ici sur des projets créatifs ayant pris forme ces deux dernières années dans des musées de Bretagne :
• Quand la danse rencontre les beaux-arts : Damien Rouxel à Pont-Aven et à Quimper - Damien Rouxel, artiste danseur ; Claire Cesbron, musée de Pont-Aven ; Adèle Naudi, musée des beaux-arts de Quimper
• Témoins de la mer : un opéra-documentaire pour les 60 ans du musée de la Pêche - Claire Cesbron, musée de la Pêche
• Gens de la Mer : un projet associant musique, poésie, vidéo et patrimoines maritimes, au port-musée de Douarnenez - Isabelle Ménard et Pierre Gestin, port-musée de Douarnenez
Les musées et sites patrimoniaux comme lieux de diffusion : le spectacle vivant comme médiation aux patrimoines - Table-ronde
Au delà d'être un lieu d'inspiration et de création pour les artistes, les musées et sites patrimoniaux peuvent proposer, souvent en partenariat avec d'autres structures, une programmation de spectacle vivant au fil de l'année. Celle-ci est souvent l'occasion de faire dialoguer plus intimement publics et patrimoines. Nous reviendrons ici sur des programmations rapprochant publics, patrimoines et spectacle vivant.
• Faire dialoguer patrimoines et spectacle vivant : l'exemple de Chemins du patrimoine en Finistère, Yann Le Boulanger, EPCC Chemins du patrimoine en Finistère
• Le spectacle vivant au musée des beaux-arts de Rennes : des partenariats pour une programmation à longueur d'année, Stéphanie Bardel et Maria Amaya Lasso, musée des beaux-arts de Rennes
• Quand le spectacle vivant rapproche publics et collections - musée d'art et d'histoire de Saint-Brieuc
• Entre création et diffusion, le musée des Beaux-Arts de Brest comme territoire d’expérimentation pour la danse, Mathilde Pigallet, musée des beaux-arts de Brest ; Gaël Sesboué, danseur chorégraphe
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Un wikimédien en résidence au Musée de Bretagne

Depuis le mois de septembre, le musée de Bretagne, à Rennes, accueille en résidence un wikimédien en la personne de Nicolas Vigneron, embauché jusqu'en août 2023. Mais qu'est-ce qu'un wikimédien en résidence et quel est son rôle ?
Wikimédia est une association internationale dont le but est de promouvoir l'accès libre à la connaissance pour le plus grand nombre via divers
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projets, dont le plus connu est Wikipédia. D'autres projets existent tels que Wikimedia Commons, Wikidata ou Wiktionnaire. Des wikimédiens et wikimédiennes participent à ces projets en proposant de manière collaborative et libre des millions de contenus. Le rôle d'un wikimédien en résidence est ainsi de faire le lien entre la structure qui l'accueille et les projets de partage des connaissances portés par Wikimédia.
Après près de vingt ans de pratique de Wikimédia, Nicolas Vigneron a une très bonne connaissance du fonctionnement de Wikimédia et de ses projets. Dans la suite d'une résidence d'un an passée à Clermont-Ferrand, il aura pour mission principale au musée de Bretagne de valoriser les fonds et collections du musée via Wikimédia. Il s'agit également de proposer auprès des personnels du musée et du public des ateliers de formation et de sensibilisation.
Cette résidence s'inscrit dans la lignée de la politique d'ouverture et de partage des contenus culturels menée depuis de nombreuses années au musée de Bretagne, qui consiste à permettre l'accès et la réutilisation par le plus grand nombre des collections conservées au musée ainsi que les savoirs et contenus culturels liés (vidéos, podcasts etc.), dans un souci de partage de communs. Cela se traduit par exemple par la numérisation des collections et leur mise en ligne via le portail internet Des collections en partage. Depuis 2017, des centaines de milliers de collections ont ainsi été mises en ligne.
De nombreux ateliers animés par Nicolas Vigneron sont d'ores et déjà proposés sur des thématiques telles que le sport en Bretagne, la Première Guerre mondiale, ou encore la musique et la danse en Bretagne. Pour en savoir plus sur les ateliers wikimédia proposés au musée : rendez-vous ici.
 
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Le Créac’h : Monument d’histoires

Près de 163 ans après sa construction à l’extrême ouest de l'île d'Ouessant et du continent européen, le phare du Créac'h, qui accueille le musée des Phares et Balises, fait l'objet d'une belle série documentaire radiophonique intitulée Le Créac'h : Monument d'histoire, diffusée par
[...] nos amis de Kubmedia. Cette série de quatre épisodes vous racontera les vies d’hommes et de femmes, d’enfants et même d’un singe au phare du Créac’h, les souvenirs du bruit des moteurs énormes, de la corne de brume, des pinceaux du phare au plafond d’une chambre la nuit, d’une salle des machines devenue musée il y a plus de 30 ans, phare-musée dont l’avenir est en train de s’écrire avec le chantier en cours qui permettra d’ouvrir le phare à visite.Elle est le fruit d’une longue campagne de collectage de témoignages des anciens habitants du phare du Créac’h, initiée par le Centre national des Phares, produite par le Conseil départemental du Finistère, en partenariat avec l’association Longueur d’Ondes et le soutien de la DRAC Bretagne. Découvrez ci-dessous les deux premiers épisodes de cette série et retrouvez celle-ci enrichie d'autres contenus sur Kubmedia.
Listen to "Épisode 1 : 160 années-lumières" on Spreaker. Listen to "Épisode 2 : Vivre à l'ombre du phare" on Spreaker.PLUS
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Jean-Luc Maillard prend sa retraite

Après plus de 35 années de travail passionné à l'écomusée du Pays de Rennes, devenu écomusée de la Bintinais - Jean-Luc Maillard a fait valoir ses droits à la retraite et a quitté la direction de l'institution au début de l'automne. Si l'écomusée est ce qu'il est aujourd'hui, Jean-Luc Maillard y est pour beaucoup : un léger retour en arrière s'impose.
Connu en tant que ferme depuis le 15ème siècle, le
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lieu-dit de la Bintinais, situé directement au sud de Rennes, est au milieu du 20ème siècle une des plus importantes fermes du Pays de Rennes, produisant en quantités importantes cidre et lait grâce à plus de mille pommiers et une trentaine de vaches laitières. Mais après 1950, l'extension de la ville proche, la pression foncière ou encore la modification des débouchés et normes de production entraînent un morcellement des terres et une importante réduction de la taille de l'exploitation. En 1982, Albert Trochet, dernier exploitant de la ferme prend finalement sa retraite.
La ferme de la Bintinais est alors récupérée par la ville de Rennes, sous l'impulsion notamment de Jean-Yves Veillard, alors directeur du musée de Bretagne. L'objectif ? Transformer la ferme en musée afin de témoigner de la mémoire rurale de Rennes au fil de siècles, notamment via son riche patrimoine architectural.
En 1986, pour préparer l'ouverture de l'écomusée est alors recruté Jean-Luc Maillard, naturaliste titulaire d'une maîtrise en environnement et agroécologie fort de plusieurs années d'expérience en bureau d’études. Premier embauché de la Bintinais, d'autres collègues viendront lui prêter main forte par la suite, dont Alison Clarke conservatrice.
Au printemps 1987, l'Écomusée du Pays de Rennes ouvre ainsi ses portes afin de permettre au public d'appréhender un demi-millénaire d'histoire rurale et d'envisager l'avenir, via une exposition permanente et des cultures. S'ensuivent plus de trente années de valorisation et de conservation de patrimoines naturels et humains.
Dès 1987, il est décidé de renouer avec l'histoire cidricole des lieux et de planter un verger conservatoire, fruit d'une enquête ethnobotanique dans la région et qui présente aujourd'hui 120 variétés de pommes. Cela ne suffisait pas, au végétal il a fallu adjoindre l'animal et en 1994, les animaux réinvestissent la Bintinais, et plus particulièrement des races anciennes en voie de disparition, du fait notamment de l'uniformisation agricole. La poule Coucou de Rennes est par exemple retrouvée dans un élevage pour préserver la race. Bovins, chèvres, porcs, âne, jument et volailles composent aujourd'hui les effectifs de la ferme !
Devenu directeur de l'écomusée en 2005, Jean-Luc Maillard y a également organisé avec ses collègues de nombreuses expositions temporaires, à raison d'une par an dans la halle d'expositions temporaires ouverte en 2010. Le grand espoir, campagnes années 60, Le cochon, une histoire bretonne, Landes de Bretagne, Vilaine, une histoire d'eaux, ou encore La nature pour modèle sont autant d'expositions - parmi d'autres - qui ont apporté à l'histoire et à la connaissance des patrimoines naturels et humains en Bretagne, ce à quoi les nombreux événements et animations proposés au musée participent également depuis de nombreuses années. Tout cela à valu à l'écomusée d'être reconnu en tant que "musée de France" et d'accueillir en moyenne près de 60 000 visiteurs par an depuis plusieurs années. Parmi les derniers chantiers sur lesquels Jean-Luc a travaillé avec son équipe avant de quitter l'écomusée : la refonte du projet scientifique et culturel, la future refonte du parcours permanent et la réalisation d'une halle du vivant,pour éduquer aux dynamiques du vivant, notamment en agriculture.
Enfin, après avoir été investi dans l'association Buhez -une des deux associations dont Bretagne musées est issu - Jean-Luc est investi dans Bretagne musées depuis sa création en 2015 au sein du bureau. Sa participation avisée aux projets de l'association, sa gentillesse et son humour y sont particulièrement appréciés ! Merci Jean-Luc pour tout ça !
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Deux mois de résidence d’écriture à la Grande Vigne pour la journaliste écrivaine Christilla Pellé-Douël

La journaliste et écrivaine Christilla Pellé-Douël, journaliste à Psychologies Magazine et chroniqueuse littéraire à France Inter, achève une résidence d'écriture de deux mois sur le site de La Grande Vigne, à Dinan, ancienne résidence de l'artiste Yvonne Jean-Haffen, devenue musée consacré à son œuvre. En organisant cette résidence d’écriture à La Grande Vigne, la Ville de Dinan perpétue la tradition d’accueil d’artistes, ouverte par Yvonne
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Jean-Haffen et poursuivie par l’association des Amis de La Grande-Vigne. C'est en revanche la première écrivaine qui est accueillie, après plusieurs résidences d'artistes plasticiens.
Logée depuis la fin de l'été à la "Vignette", une dépendance de la maison principale de la Grande Vigne, Christilla Pellé-Douël nourrit un projet d'ouvrage entre essai et fiction consacré à l'esprit des maisons, aux relations entretenues avec celles-ci par leurs habitants et habitantes, notamment artistes. Après s'être intéressée aux liens unissant la célèbre artiste Rosa Bonheur à son manoir de By, Christilla Pellé-Douël a ainsi trouvé dans cet appel à projet de résidence une belle opportunité. La maison de la Grande Vigne semble en effet tout indiquée pour qui s'intéresse aux maisons d'artistes : l'artiste Yvonne Jean-Haffen, devenue propriétaire des lieux en 1937 après en être tombée sous le charme, y vécut jusqu'à son décès en 1993, trouvant là un lieu de vie et d'inspiration toujours renouvelé, plus d'un demi-siècle durant.
Au cours de sa résidence, débutée à la fin de l'été, l'écrivaine est allée à la rencontre des visiteurs du musée et des lecteurs de la bibliothèque municipale. Ce vendredi 28 octobre, l'écrivaine est une nouvelle fois allée à la rencontre des publics en évoquant son projet de livre à la librairie le Grenier, à Dinan. Une belle manière, pour la ville, de valoriser ce magnifique site de la Grande Vigne et son histoire
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