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Déraillement d’un train entre Pontivy et Saint-Brieuc

Petit carton de correspondance, la carte postale représente par ses correspondances et ses photographies d’époque toutes les facettes de la société. La vie quotidienne du début du 20ème siècle y côtoie les catastrophes et faits divers. À une époque où les journaux illustrés étaient encore rares et coûteux, la carte postale a su devenir un média apprécié à un prix accessible en montrant tout type d’évènement : pardon, visite officielle, baptême, mariage mais aussi déraillement, naufrage ou encore meurtre. Si en 1900, il faut compter trois jours pour l’édition d’une carte postale, en 1909, le délai se raccourcit : une carte évènement peut-être éditée en quelques heures. Ici, une carte de la série couvrant le déraillement de l’omnibus 548 venant de Pontivy et allant à Saint-Brieuc faisant plusieurs blessés et trois morts, près de la commune de Ploeuc-l’Hermitage. L’éditeur briochin (de Saint-Brieuc)de cette carte postale, Émile Hamonic était également pigiste pour le journal l’Illustration dans lequel paraissaient quelque fois ses articles illustrés des mêmes clichés que ses cartes postales.

 

Cartel

Déraillement d'un train entre Pontivy et Saint-Brieuc - la locomotive et le tender (23 juillet 1908)
Émile Hamonic (éditeur à Saint-Brieuc)
Carte postale - Phototypie
9 cm x 14 cm

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