Le mât haut de douze mètres indiquait la direction à suivre par signaux optiques à l’aide d’un bras rectangulaire terminé par une flèche. Ce mât de signalisation a été mis au point par le capitaine Julien Fenoux (1790-1847). Le mât haut de douze mètres indiquait la direction à suivre par signaux optiques à l’aide d’un bras rectangulaire terminé par une flèche. Ces indications permettaient aux navires auxquels, par mauvais temps, il était impossible d’envoyer un pilote, de pénétrer dans le port de Lorient. Cette solution a été préférée à un feu ou un phare qui risquaient la nuit d’attirer les embarcations sur une côte jugée dangereuse.
Les capitaines suivaient les différents mouvements de la flèche pour connaître la route à suivre, les manœuvres pour atteindre le mouillage et celles pour attendre la bonne hauteur d’eau. La flèche pivotait à l’aide d’une chaîne actionnée par une roue. Ce dispositif installé dans de nombreux sémaphores a permis d’éviter bien des naufrages. Il est toujours utilisé au sémaphore de Plouhinec dans le Morbihan pour guider les navires qui souhaitent franchir le redoutable banc de sable qui barre l’entrée de la rivière d’Etel, appelé Barre d’Etel.