Marin et corsaire, mais aussi auteur de romans maritimes et peintre à partir de 1814, Louis Ambroise Garneray livre ici une scène de naufrage empreinte de romantisme. Le naufragé montre la lutte désespérée d’un homme contre la mer déchaînée, alors qu’une vague va l’engloutir. Le peintre s’éloigne du réalisme maritime et ethnographique qui a fait sa notoriété pour privilégier une vision romantique d’un homme perdu au sein d’un milieu hostile : la pleine mer, loin des côtes et des rochers. Implorant le ciel, la frêle silhouette de l’homme n’est rien face à l’immensité de la mer et du ciel, qui occupent tout l’espace de la toile.