En 1644, au moment même de son mariage avec Henri de Sévigné, Marie de Rabutin-Chantal, âgée de 18 ans, fait appel à l’un des portraitistes les plus en vue de la capitale, Jean Nocret, pour exécuter son portrait grandeur nature. Posant en tenue de cour, la riche héritière n’a pas choisi pour toile de fond celle d’un palais comme il était de coutûme à cette époque, mais celle d’un parc, afin de magnifier son attrait pour la nature. Ce portrait témoigne ainsi de sa personnalité complexe et originale : celle d’une parisienne brillante appréciant aussi la vie champêtre. Vous apprécierez le splendide cadre doré du 20ème siècle, en bois sculpté de fleurs de lys, de tournesols et de roses.
