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Mise en ligne des collections

Actualité des collections
Fête des Filets Bleus (Concarneau), Achille GRANCHI TAYLOR, début 20e siècle, lithographie sur papier © Photo Bernard Galéron

Le musée de la Pêche de Concarneau a récemment mis en ligne sur leur site 100 objets des collections. Cette sélection représente la première du musée, qui sera petit à petit enrichie de nouveaux contenus.

Le musée propose alors aux utilisateurs de découvrir la diversité des œuvres conservées, tant par leur medium que par leur thématique, et chacun peut dès à présent consulter les fiches détaillées liées à chaque objet. Il est également possible de savoir si l’objet est exposé, en réserve ou actuellement en prêt, parmi d’autres informations sur l’histoire de l’objet. Chaque personne peut réaliser une recherche détaillée un ou plusieurs critères personnalisés.

Accéder au portail de recherche en ligne.

Voici une petite sélection des œuvres que l’on peut notamment retrouver :

Fête des Filets Bleus (Concarneau), Achille GRANCHI TAYLOR, début 20e siècle, lithographie sur papier © Photo Bernard Galéron (visuel de l’article)

Achille Granchi-Taylor (1857-1921) est un peintre qui s’est installé en Bretagne après avoir rencontré Gauguin, Moret, Chamaillard ou O’Conor à la pension Gloanec de Pont-Aven.
Le Musée de la Pêche conserve une version de la première affiche qu’il a dessinée pour la Fête des Filets bleus. Cette manifestation a été créée en 1905 en soutien aux familles de pêcheurs, après que la sardine a disparu des côtes bretonnes.

 

Gyotaku, Yukio KATO, début du 21e siècle, encre de Chine sur toile © Photo Musée de la Pêche

Empreinte sur tissu d’une daurade noire (Kurodai acanthopagrus Scchlegelii) selon la méthode dite “directe”. Les mensurations du poisson sont inscrites sur l’œuvre : 52 cm pour un poids de 2,2 kg. La technique du gyotaku, pratiquée par les communautés de pêcheurs japonais, existe depuis le XIXe siècle. Elle s’inspire des célèbres estampes japonaises. Les pêcheurs conservent ainsi la trace de leurs captures exceptionnelles. Ils encrent l’empreinte du poisson et y ajoutent la date et le lieu de pêche. La technique directe, complexe, consiste essentiellement à laver le poisson, le badigeonner d’encre puis le recouvrir d’un papier ou d’un tissu pour créer une empreinte. Le Musée océanographique de Monaco possède une très belle collection de gyotaku. L’exemplaire donné au Musée de la pêche correspond à un pagre à tête noire ou daurade noire.

 

La Fabrication des boîtes de conserve, Jean-Claude TABURET, sculpteur-céramiste, HENRIOT, fabricant, 3e quart du 20e siècle, céraique © Photo Musée de la Pêche

Ces panneaux ont été créés par le sculpteur-céramiste Jean-Claude Taburet des faïenceries Henriot, à la demande de Louis Le Bossé, propriétaire des Boîtes Métalliques d’Arvor, fabrique de boîtes de conserves, pour décorer le hall d’entrée de son usine. Ils représentent la richesse de la Bretagne et de Concarneau et rendent hommage au travail des femmes dans les conserveries.

 

La Comtesse, machine à coudre, Établissement Beyrou, 3e quart du 20e siècle, bois et fonte © Photo Musée de la Pêche

Cette “Comtesse” est une machine à coudre dont la carcasse a été fondue en 1928 et vendue en 1952. Le modèle d’origine dit “Comtesse”, de 1899, n’a été édité qu’à 64 exemplaires. Celui-ci a servi à coudre des voiles au sein de l’atelier Barzic à Concarneau, ce qui explique sa taille monumentale. Cette machine était vouée au démantèlement si le musée n’avait pas proposé de l’acquérir pour une somme symbolique en 2009. Aujourd’hui, la machine à coudre, en parfait état de marche, est devenue l’une des pièces phare de la collection car elle permet aux visiteurs d’avoir un aperçu de l’ensemble des étapes nécessaires à la confection d’une voile, de la coupe à la pose des cosses, en passant par la couture et le ralingage.