Depuis le 13 septembre jusqu’au mois de mars 2024, le musée des beaux-arts de Quimper propose un nouvel accrochage aux sein de ses collections, s’inscrivant dans la programmation de l’édition 2023 du festival Le temps de l’arbre organisé par la ville de Quimper et vient en contrepoint à la présentation des eaux-fortes de la série du Fils prodigue de Jean Moulin. Il permet également de prolonger l’exposition estivale consacrée aux lithographies de « Toulouse-Lautrec et les maîtres de l’affiche » qui s’est terminée le 15 octobre. Ce triptyque autour de la xylographie, de la taille-douce et de la lithographie est une belle occasion d’explorer l’art de la gravure dans toute sa diversité.
Pratiquée en Extrême-Orient dès le 7e siècle, la xylographie – littéralement l’art de dessiner ou d’écrire sur le bois – se répand en Occident à l’extrême-fin du 14e siècle. La technique continue de se diffuser par la suite parallèlement à l’émergence de la taille-douce (apparue au 15e siècle) et à celle, plus tardive, de la lithographie (inventée en 1796). La gravure sur bois va connaître un nouvel âge d’or à la fin du 19e siècle avec le renouveau de la gravure originale sur bois de fil et celle, concomitante, des estampes japonaises. La Bretagne, nouvel asile des artistes novateurs, en sera l’un des foyers de diffusion les plus emblématiques. Les bois gravés essaiment alors dans les productions d’Émile Bernard, Henri Rivière, Mathurin Méheut ou encore René Quillivic.
18 gravures sur bois / 3 matrices gravées sur bois
Du 13 septembre à mars
1er étage – Cabinet d’arts graphiques – salle 16