Découvrez l’étoffe estampée de Jeanne Malivel via la pastille sonore Disgression, réalisée par Radio Activ’ et le Musée d’art et d’histoire de Saint-Brieuc. Selon le principe de Disgression, la description de l’œuvre est mise en regard d’une musique émergente : un morceau de Fakear ici. On y parle également d’un projet éducatif et artistique réalisé à partir de l’œuvre au Lycée Jean Moulin de Saint-Brieuc :

Née à Loudéac , dans les Côtes d’Armor, en 1895, Jeanne Malivel débute sa carrière artistique à Paris, à l’Académie Julian puis à l’école des beaux-arts. Elle se spécialise alors dans les arts décoratifs et la gravure sur bois. En France, le premier tiers du XXe siècle est alors marqué le mouvement artistique de l’Art-Déco.

En 1923, sous l’impulsion de la Loudéacienne, passionnée par sa région, et d’autres artistes tels que René-Yves Creston et Georges Robin, le mouvement artistique des Seiz Breur (sept frères) est créé. Celui-ci, qui tire son nom d’un conte de Loudéac, rassemble une cinquantaine d’artistes souhaitant s’engager dans un art régional, moderne et renouvelant l’art et l’artisanat bretons de manière populaire.

Comme beaucoup des artistes du mouvement, et selon ce qui se fait également en Art-Déco, Jeanne Malivel s’intéresse à de nombreuses techniques d’expression : gravure, ébénisterie, dessin, broderie, estampe etc. Elle s’est notamment beaucoup intéressée au textile. Elle décède prématurément en 1926 avant d’avoir pu exprimer pleinement ses talents et ambitions artistiques.

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